� propos du po�me
Automne, peux-tu me d�livrer ?
par V� Thu Tịnh et Thomas D. Le
���������� L�Automne, peux-tu me d�livrer? de Nguyễn Hiếu Li�m, un vi�tnamien de formation fran�aise, est un po�me o� se confondent g�n�ralement les influences culturelles de deux pays: France et Vi�t Nam. Il nous arrrivera donc de relever en passant, quelques rapprochements entre ces deux cultures dans le traitement de ce succinct expos�. Pour chaque po�te, la cr�ation ob�it � des int�r�ts particuliers, � une dynamique originale, et il n�est pas facile de r�duire cette vivante diversit� � un sch�ma scholastique et fig�. Toutefois, en prenant la nature de la po�sie � sa source, on peut ranger ce po�me dans la cat�gorie de �voyage int�rieur�, classification adopt�e par Georges Jean dans son �tude dans La Po�sie, qui d�crit les donn�es brutes que le po�te trouve en lui, ses sensations premi�res, ses �motions, son pass� En effet, dans ce po�me, l�auteur demande � l�automne de p�n�trer dans son corps et �me, puis il l��coute, il le sent�pour aboutir, au terme d�un parcours int�rieur, � un certain �d�lire charmant�, suivant un processus qui pourrait �tre semblable � celui de Sikellianos, un des plus grands po�tes de la Gr�ce moderne (1884-1951) : ��Je laisse les choses introduire peu � peu dans mon �me leur lumi�re particuli�re, depuis le galet jusqu�au soleil et aux �toiles, et les laisse monter peu � peu comme l�huile du niveau de mes nerfs vers la veilleuse de ma pens�e.� �����Premier strophe Automne, tu me
d�livres
L�auteur demande � l�automne de le d�livrer des regrets, des remords, du mal de vivre et la peur de vivre. Les philosophes occidentaux pr�tendent que, vers la fin d�une vie, l�homme assagi ne manque pas de se rappeler les aberrations de jeunesse pour regretter ou pour se repentir. Les orientaux appellent cet homme, celui qui a de la pudeur. Tzeu Koung (Tử Cống) demande � Confucius ce qu�il fallait faire pour m�riter d��tre appel� disciple de la sagesse (Lettr�: Kẻ Sĩ). Le Ma�tre a r�pondu: � Celui-l� m�rite d��tre appel� disciple de la sagesse (Kẻ Sĩ,) qui dans sa conduite priv�e a de la pudeur, et dans les missions qui lui sont confi�es en pays �trangers, ne d�shonore pas le prince qui l�a envoy�. (Entretiens de Confucius, C. XIII, 20) En occident, au XVII� si�cle, Bossuet (1627-1659) �voque de fa�on saisissante, la mort, ce gouffre o� tout s�an�antit, cette rature qui efface tout, cette fin in�luctable qui rend tout �ph�m�re et relatif. Plus tard, Guy de Maupassant de s�exclamer : Mort : �Que ce mot, si court, est insondable et terrible ' (Correspondance). Li�m a relev� "[le] mal qu['il a] de vivre" et "la peur de la mort". Ici nous avons preuve de l'influence occidentale sur ses pens�es qui vont a rebours de la philosophie orientale. Pourquoi Li�m �prouve-t-il le mal de vivre? Comme il n'a rien dit du Zeitgeist, l'esprit du temps, on ne peut dire que son mal de vivre et sa peur de mourir ne sont que les reflets d'un �tat d'�me, d'une r�flection personnelle, d'un voyage int�rieur. Par contre, avec le Bouddhisme, le Tao�sme, les orientaux con�oivent que la vie et la mort ne sont qu�un cas particulier des alternances; tous les �tres passent par des successions de vies et de morts au cours desquelles ils rev�tent des formes diff�rentes: �Jadis, Zhuang Zhou (Trang Tử) r�va qu�il �tait un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu�il �tait Zhou lui-m�me. Brusquement il s��veilla et s�aper�ut avec �tonnement qu�il �tait Zhou. Il ne sut plus si c��tait Zhou r�vant qu�il �tait un papillon, ou un papillon r�vant qu�il �tait Zhou. Entre lui et papillon il y avait une diff�rence. C�est l� ce qu�on appelle le changement des �tres. � La vie est vanit� et la mort sans importance. Pour Tản Đ�, un autre grand po�te vi�tnamien, la vie d�un homme est simplement une dette � s�acquitter envers le Roi du Ciel : Trăm
năm c�n nặng chữ t�nh
[L�amour me poursuivra encore jusqu�� cent ans / je continuerai � marcher / tant que le Ciel ne m�ordonnera pas de m�arr�ter / Et quand Il me dira qu�il est temps de partir, / me voil� d�charg� de mes obligations envers cette vie, pour un repos �ternel. / Ainsi on s�acquittera de ses dettes de ce monde.] ���������� 2�me et 3�me strophes Automne, je t��coute
Automne,�tu me prends
Nous sommes aussi proches de la fameuse th�orie des � correspondances � que Baudelaire, Rimbaud, apr�s Edgar Poe, ont illustr�e, ainsi que de nombreux po�tes contemporains. Ici, l�automne accapare de l�auteur pour y installer des sensations, celles qui cr�ent l�homme et le monde, en le renvoyant � lui-m�me, par correspondances horizontales, dans le moment m�me o� � il l��coute, le sent couler goutte � goutte dans son corps et dans son sang �. Et par correspondances verticales, l�automne l��l�ve dans le niveau des abstraits, la compr�hension � �je te comprends �, la familarit� � tu m�es si familier �� Dans la litt�rature vi�tnamienne, la nature et l�auteur s�unissent aussi, mais�pour se d�doubler tout en restant c�te � c�te: Bẽ
b�ng m�y sớm đ�n khuya
[Dans la d�solation, les nuages � l�aube, sa lampe en veill�e / moit� (nature), moiti� soucis (sentiment de l�auteur) semblent me tirailler.] (Kiều) Vầng
trăng ai xẻ l�m đ�i
[� lune, on te dirait scind�e en deux par quelque main ? / une moiti� pour l�oreiller bien seul, l�autre moiti� pour le long du chemin] (Kiều) Selon une assertion de Vương Quốc Duy, un grand lettr� de la Chine du 20�me si�cle, le po�te est donc � la fois dans la nature et en dehors de la nature : dans la nature pour d�crire, en dehors de la nature pour observer. Si dans le po�me en fran�ais ci-dessus l�automne joue un r�le actif en délivrant l�auteur de ses mis�res, dans les po�mes du peuple vi�tnamien, c�est plut�t la nature qui doit ajuster son humeur � celle de l�homme : Khi vui, non nước cũng vui,
[Quand on est joyeux, la montagne, le fleuve (la nature) le seront aussi.] Người buồn cảnh c� vui đ�u bao giờ ? (Kiều). [Quand l�homme est triste, le site (nature) ne pourra jamais �tre �gay�.] ���������� 4�me et 5�me strophes Automne,
tu es refuge
Car tu berces mes peines
Dans les derniers strophes Li�m a pris l'automne comme confident, son compagnon qui est aussi l'�tape de sa vie actuelle. Comme m�decin, il sent son corps s'accommodant aux exigences biologiques de son �ge. Son corps, son sang, son �me ont atteint la maturit� de l'automne, qui est la saison des r�coltes, de l'abondance, d'un sursaut de vie avant l'arriv�e inexorable de l'hiver. Sa familiarit� avec l'automne est pour lui le refuge paisible contre les tracas de la vie quotidienne. Il a fait la paix avec le temps et a accept� la marche du temps dans ses veines, ce qui lui a donn� la s�r�nit� et le contentement. Cette nonchalance apaisante, cette disponibilit� � toutes les sollicitations des sens, Bachelard appelle la r�verie du monde. Rousseau a tr�s bien d�crit dans Les R�veries d�un promeneur solitaire, cet �tat dans lequel �il sent son existence sans prendre la peine de penser�. De nombreux po�tes � toutes les �poques ont atteint l��tat po�tique sans se projeter volontairement hors d�eux-m�mes ou se laisser sciemment accapar� par l�automne, la nature, comme dans le po�me de Nguyễn Hiếu Li�m. L'attitude de Li�m est en accord avec les pens�es occidentales. Tandis que les po�tes vi�tnamiens (tels Tản Đ�) se contentent d'ob�ir � la volont� c�leste, Li�m reste optimiste. L'automne l' "entraine en un d�lire charmant". C'est un cri de joie, et une joie de vivre irr�ductible d'un homme qui regarde la vie avec une attitude philosophique positive. Il ne pense pas comme les orientaux au cycle de la vie et de la mort. Il s'est engag� dans cette vie et a l'intention de la savourer jusqu'� la lie. Les po�tes vi�tnamiens dans l�ancien temps, consid�rent les composants de la nature comme des ressources in�puisables que le Ciel leur a r�serv�es et dont ils pouvaient se servir � volont� pour atteindre aussi un �tat po�tique plus serein. La po�sie qui na�t de cette forme de r�verie, selon Gaston Bachelard, est presque toujours une po�sie paisible. Gi� trăng
chứa một thuyền đầy
[Mon sampan charg� jusqu�au bord de lune et de vent, des ressources jamais �puis�es.] Hẹn
với lợi danh ba ch�n rượu
[Fortune et gloire diff�r�es, je me r�jouis avec le vent, la lune et la po�sie. Les histoires d�antan et au temps pr�sent ne sont qu�une partie d��checs. Seuls les d�lices de la nature, fleuve, montagne, vent, ne m'int�ressent personnellement.] En somme, il s�agit ici d�une sorte d�interp�n�traion entre deux cultures, celle de la France et celle du Vi�tnam, qui s�est r�alis�e d�une mani�re presque imperceptible mais satisfaisante dans un po�me fran�ais �crit par un Vi�tnamien. Ce po�me en langue fran�aise, avec ses cinq strophes de quatre vers, est un microcosme, image r�duite des processus complexes de la cr�ation po�tique: Correspondances de Baudelaire,� R�verie du monde de Bachelard,� Voyage int�rieur de Georges Jean,� dans le grand cadre favori des po�tes � toutes les �poques �L�Homme et la Nature�. Le po�me �Automne, peux-tu me d�livrer?� de Nguyễn Hiếu Li�m est d�une valeur litt�raire indubitable. V� ThuTịnh et Thomas D. Le
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Cảm nghĩ về b�i
Automne, peux-tu me d�livrer ?
V� THU TỊNH
B�i � Automne,
peux-tu me d�livrer ? � của� Dr Nguyễn Hiếu Li�m, l� một thi phẩm
bằng tiếng Ph�p. T�c giả vốn l� một tr�
thức Việt đ�o tạo trong nền văn h�a Ph�p, b�i
thơ của �ng hẳn l� một sản phẩm hội
nhập hai n�n văn h�a Việt v� Ph�p. Cho n�n
khi nhận x�t về b�i nầy, sẽ c� dịp đối
chiếu sơ lược hai nền văn h�a Việt Ph�p
với nhau.
Chủ đề b�i thơ: T�c gỉả y�u cầu m�a thu hội
nhập v�o �ng ta để giải tho�t m�nh ra khỏi
những nỗi niềm đau khổ, c� thể xem như
phần n�o thuộc thuyết Tương ứng
(Correspondances) của Baudelaire �p dụng v�o
trường hợp giữa Người v� Thi�n nhi�n,
giữa thi nh�n v� m�a thu. Đ�y c�n l� một hiện tượng
nh�n c�ch h�a, một mỹ từ ph�p trong thi ca. Nhan
đề b�i thơ dịch ra tiếng Việt : �M�a
Thu, ngươi c� thể giải tho�t ta chăng?�
(Automne, peux-tu me d�livrer?), to�n b�i gồm c� 5 đoạn
(mỗi đoạn 4 c�u).
X�t về
phương diện h�nh th�nh thi ca, b�i thơ tiếng Ph�p
nầy x�y dựng theo một nghệ thuật s�ng tạo,
m� Gros Jean, trong t�c phẩm La Po�sie, mệnh danh l� �cuộc
h�nh tr�nh nội t�m� (le voyage int�rieur) ph� b�y những
dữ liệu nguy�n chất m� nh� thơ kh�m ph� ra trong
bản th�n, những cảm gi�c đầu ti�n, những x�c
cảm, dĩ v�ng v� cuộc đời của m�nh.
Sikellianos, thi h�o Hy-lạp (1884-1951) x�c
nhận: �T�i để c�c vật trong thi�n nhi�n, (từ
nhũng vi�n đ� cuội đến mặt trởi, v� c�c
v� sao�),� đưa dần
dần v�o hồn t�i �ng s�ng đặc biệt của ch�ng,
v� để c�c �nh s�ng ấy từ từ d�ng l�n như
chất dầu thắp của chiếc đ�n chong trong
tư duy t�i�.
Đoạn đẩu
Automne, tu me
d�livres
T�c gỉả
y�u cầu m�a thu giải tho�t m�nh ra khỏi những nỗi
hối tiếc, �n hận, nỗi đau l�ng trong cuộc sống v�
nhất l� nỗi kinh sợ trước tử
thần.
* C�c nỗi
hối tiếc, �n hận - C�c triết gia T�y phương thường cho
rằng sau một cuộc đời sống ngay l�nh
người ta kh�ng khỏi tự cảm thấy c�
nhiều điều để hối tiếc, �n hận.
Thế thường, kh�ng ai l� kh�ng c� điều lỗi
lầm trong đời sống của m�nh, việc nhỏ
th� hối tiếc, việc lớn th� �n hận, ăn
năn, nhưng tự biết xấu hổ về h�nh
động của m�nh th� kh�ng c� mấy ai l�m
được. Người l�m được điều
ấy l� người c� li�m sỉ, một đức t�nh m�
ng�y xưa Khổng-tử đ� đề cao :
� Kẻ sĩ c� ba hạng: Hạng nhất l�
người trong mọi cử chỉ, v� h�nh động
của m�nh biết li�m sỉ, biết xấu hổ, khi
đi sứ c�c nước trong bốn phưong kh�ng
nhục mạng vua đ� trao cho� (Luận Ngữ, Tử
Lộ, t.20).
* Nỗi kinh
sợ c�i chết � Từ thế kỷ 17, ở T�y
phuơng, Tổng Gi�m mục Bossuet đ� tr�nh b�y, qua c�c b�i
thuyết gi�o (sermon) của �ng, những cảnh dằn
vật th�n x�c con người trong cơn hấp hối,
những th�y ma th� thảm khi vừa tắt thở. Về
sau, Guy de Maupassant cũng x�c nhận: Chết � C�i
chữ ấy ngắn đấy, m� kh�ng thể d� thấu
được, v� khủng khiếp l�m sao ! � (Que ce
mot, si court, est insondable et terrible! Correspondance).
Nỗi kinh sợ trước c�i chết, trong b�i thơ
tiếng Ph�p �M�a Thu, ngươi c� thể giải tho�t ta
chăng?� hản cũng nằm một trong hệ thống
cảm x�c th�ng thường của T�y phương. Tr�i
lại, ở Đ�ng phương, chịu ảnh
hưởng Phật, L�o, người ta xem cuộc
đời như một giấc mộng, con người
chỉ l� kh�ch đi đường trong qu�n trọ.
Nh�n sinh thi�n địa
gian, nhất nghịch lữ
Người ta
sinh ra giữa trời đất nầy, như một
kh�ch đi đường trong qu�n trọ, � sinh k�,
tử qui� sống gửi, th�c về, cho n�n c�c thi nh�n
Việt thường than kh�c, đau khổ trước c�i
chết, coi như một định mệnh cho tất
cả mọi người, nhưng kh�ng mấy ai c� những c�u bộc lộ
nỗi khủng khiếp trước tử thần.
Đoạn hai v� ba���� Automne, je t��coute
C� sự hội nhập của m�a thu v�o thi nh�n,
dần dần từ ngoại cảnh v�o th�n x�c, một
hiện tượng rất gần thuyết �tương
ứng� (Correspondances) của Baudelaire.
tương ứng theo chiều ngang (correspondances
horizontales) : t�c giả nghe m�a thu (je t��coute), cảm
x�c được m�a thu (je sens), v� m�a thu chảy
từng giọt một (tu coules goutte � goutte) trong th�n x�c v�
m�u huyết (corps, sang) của thi nh�n; rồi tương
ứng theo chiều cao (correspondances horizontales) : m�a
thu nắm giữ chặt chẽ th�n x�c, linh hồn (corps et
�me) của thi nh�n, từ đ� vượt l�n giới
� tưởng v� t�nh cảm : hiểu biết
v� quen thuộc (comprends, familier) si�u h�nh của thi nh�n
�y l�
một hội nhập, theo lời y�u cầu của thi
nh�n,� để m�a thu v� thi nh�n
h�a nhập th�nh một, được ho�n to�n trọn
vẹn, như Sikellianos �tr�nh b�y tr�n đ�y. Trong Thi ca Việt Nam, T�nh
con người v� Cảnh thi�n nhi�n cũng h�a hợp song song
nhau một c�ch khắng kh�t.
Bẽ b�ng m�y sớm đ�n khuya
Vầng
trăng ai xẻ l�m đ�i
Vương
Quốc Duy, học giả Trung quốc đầu thế
kỷ 20, đ� từng x�c nhận: �Thi nh�n vửa ở
trong v� vừa ở ngo�i vũ trụ: ở trong để
diễn tả, ở ngo�i để quan s�t�. Nhưng nếu
m�a thu c� vai tr� chủ động tr�n thi�n
nhi�n trong b�i thơ tiếng Ph�p tr�n đ�y, th� tr�i lại, trong
thi ca Việt, T�nh con ngưới bao giờ
cũng chi phối Cảnh của thi�n nhi�n.
Người
buồn cảnh c� vui đ�u bao giờ ?
Khi
vui, non nước cũng vui,
Đoạn bốn v� năm���
Automne, tu es refuge
Sự hội
nhập trọn vẹn của m�a thu v�o thi nh�n khiến cho
m�a thu trở th�nh một nơi ẩn n�u (refuge) cho tr�i tim
gi� tan n�t của thi nh�n; khiến cường loạn (d�luge)
trở n�n thanh thản. V� m�a thu ru ngủ nỗi đau
khổ (peines); xoa dịu nỗi day dức băn khoăn,
v� l�i cuốn thi nh�n v�o trạng th�i cuồng nhiệt m� li.
Rousseau cũng xem thi�n nhi�n l� một người bạn
trung th�nh. �ng ta y�u c�c vẻ nhiệm mầu của thi�n
nhi�n, m� những h�nh b�ng
thường xuy�n biến chuyển đ� l�m cho �ng x�c
cảm. Khi ch�n đời, yếm thế th� lẫn
trốn v�o thi�n nhi�n để l�ng đưọc b�nh
thản lại, hoặc để ch�m đắm trong
trạng th�i m� li ng�y ngất (extase).
Trong thi ca
Việt ng�y xưa, c�c cụ lại xem cảnh đẹp
l� một kho v� tận trời ph� cho, phải tận
hưởng th� �Nh�n lạc
giữa thi�n nhi�n, xa l�nh thị th�nh, danh lợi, v� cuộc
đời chỉ như một cuộc cờ m� th�i :
Gi� trăng chứa một thuyền đầy
Vui c�ng phong
nguyệt một c�u thơ
T�m lại, qua
mấy d�ng cảm nghĩ tr�n đ�y, ta thấy b�i thơ
� Automne, peux-tu me d�livrer ? � của Dr Nguyễn Hiếu Li�m, đ�
chịu ảnh hưởng, kh�ng nhiều th� �t, của hai
nền văn h�a Việt v� Ph�p, một hiện
tượng hội nhập theo hai chiều
� thấm thấu � (osmose) lẫn nhau.
Đồng
thời, b�i thơ tiếng Ph�p nầy cũng c� một gi�
trị nghệ thuật hữu hạng, đ�ng cho ch�ng ta
sau nầy ph�n t�ch nhận x�t đầy đủ v� nghi�m
t�c hơn.
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